Louange des plus magnifique dédiée à Dieu.Te deum est un ancien texte latin de la tradition catholique. Il est attribué traditionnellement à St-Ambroise et St- Augustin au 4e siècle mais certains spécialistes qui doutent de cette version l'attribue à Nicetas, Évèque de Remesiana. Après la version millénaire grégorienne, les compositeurs de divers périodes de l'histoire ont tenté de louanger à leur manière avec les mots de l' hymne
St-Amboise, Évèque de Milan (337-387) Mosaïque de la Basélique de Milan
- Te Deum laudamus:
- te Dominum confitemur.
- Te aeternum Patrem
- omnis terra veneratur.
- Tibi omnes Angeli;
- tibi caeli et universae Potestates;
- Tibi Cherubim et Seraphim
- incessabili voce proclamant:
- Sanctus, Sanctus, Sanctus,
- Dominus Deus Sabaoth.
- Pleni sunt caeli et terra
- maiestatis gloriae tuae.
- Te gloriosus Apostolorum chorus,
- Te Prophetarum laudabilis numerus,
- Te Martyrum candidatus laudat exercitus.
- Te per orbem terrarum
- sancta confitetur Ecclesia,
- Patrem immensae maiestatis:
- Venerandum tuum verum et unicum Filium;
- Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
- Tu Rex gloriae, Christe.
- Tu Patris sempiternus es Filius.
- Tu ad liberandum suscepturus hominem,
- non horruisti Virginis uterum.
- Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti
- credentibus regna caelorum.
- Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
- Iudex crederis esse venturus.
- Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni:
- quos pretioso sanguine redemisti.
- Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari.
- Salvum fac populum tuum,
- Domine, et benedic hereditati tuae.
- Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum.
- Per singulos dies benedicimus te;
- Et laudamus Nomen tuum in saeculum, et in saeculum saeculi.
- Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire.
- Miserere nostri domine, miserere nostri.
- Fiat misericordia tua,
- Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te.
- In te, Domine, speravi:
- non confundar in aeternum.
- An English translation
- We praise thee, O God
- we acknowledge thee to be the Lord
- All the earth doth worship thee
- the Father everlasting.
- To thee all the angels cry aloud
- the heavens and all the powers therein.
- To thee cherubim and seraphim continually do cry
- Holy, Holy, Holy,
- Lord God of Sabaoth; heaven and earth
- are full of the majesty of thy glory.
- The glorious company of apostles praise thee.
- The goodly fellowship of the prophets praise thee.
- The noble army of martyrs praise thee.
- The Holy Church
- throughout all the world doth acknowledge thee;
- the father of an infinite majesty;
- thine honourable true and only Son;
- also the Holy Ghost the comforter.
- Thou art the King of Glory, O Christ.
- Thou art the everlasting Son of the Father.
- When thou tookest upon thee to deliver man,
- thou didst not abhor the Virgin's womb.
- When thou hadst overcome the sharpness of death,
- thou didst open the kingdom of heaven to all believers.
- Thou sittest at the hand of God in glory of the Father.
- We believe that Thou shalt come to be our Judge.
- We therefore pray thee, help thy servants,
- whom thou hast redeemed with thy precious blood.
- Make them to be numbered with thy saints in glory everlasting
- O Lord save thy people
- and bless thine heritage.
- Govern them and lift them up for ever.
- Day by day we magnify thee;
- and worship thy name, ever world without end.
- Vouchsafe, O Lord to keep us this day without sin.
- O Lord, have mercy upon us, have mercy upon us.
- O Lord, let thy mercy lighten upon us, as our trust is in thee.
- O Lord in thee have I trusted let me not be confounded.
Ils en existent aussi de plusieurs signées de compositeurs canadiens. Dans le Canada du XVIIe siècle, le Te Deum fut chanté lors de cérémonies et de célébrations telles que le baptême du chef micmac Membertou et de sa tribu par le jésuite Jesse Fléché en 1610 et le cérémonial de bienvenue du lieutenant-gouverneur de la milice, le marquis de Tracy, par Mgr de Laval, le 30 juin 1665 (Relations des Jésuites). Deux Te Deum de James P. ClarkeCanadian Church Psalmody (Toronto 1845). Avant 1867, Nordheimer publia un Te Deum and Jubilate de l'organiste torontois Henry Martin, et en 1888, le même éditeur fit paraître un Te Deum de l'organiste de Winnipeg Frederick Jaffery. furent publiés dans son
Des quatre mises en musique pour choeur et orgue de Healey Willan, la plus ancienne, en si bémol (B. 252, 1906, Gray 1909, Harris 1937), demande un baryton soliste; une autre, en mi bémol (B. 254, 1912), ne fut pas publiée; un deuxième Te Deum Laudamus en si bémol (B. 53), écrit pour le couronnement de George VI, requiert un « double choeur avec antiphonie » (une version ultérieure avec accompagnement à l'orgue, Festival Te Deum, parut chez Peters en 1963, B. 259); la dernière, en fa (B. 260, 1953, rév. 1955), parut chez Concordia en 1956.
La version avec orchestre de sir Ernest MacMillan (1936), écrite pour le 50e anniversaire du TCM (RCMT) et créée à cette occasion en 1937, a aussi été chantée par le Choeur Mendelssohn de Toronto en 1948, 1956, 1968, et en 1976 avec l'OSM lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques.
D'autres mises en musique ont été réalisées par des Canadiens au XXe siècle : celles de Placide Vermandère, commandée par la SRC, créée le 13 mai 1945, pour marquer la fin de la Deuxième Guerre mondiale et reprise en 1947 et 1957; celle d'Arthur Egerton (Western 1950); celle de Gerald Bales, avec trompettes et timbales (Waterloo 1962), écrite pour la cathédrale Saint Mark de Minneapolis, et une seconde (1986) pour choeur masculin et orgue; celle de Derek Holman (1983) pour choeur mixte et orchestre; celle de Roger Matton, avec baryton et orchestre (1967), dédiée à l'Orchestre symphonique de Québec à l'occasion de son 65e anniversaire et créée le 27 novembre 1967; celle de Barrie Cabena, pour voix à l'unisson, clavier au choix et trompette facultative (Jaymar 1967), écrite pour les choeurs et les congrégations du diocèse épiscopal du Michigan; et le Festival Te Deum de F.R.C. Clarke, créé le 11 mars 1973 à Kingston.
Un Te Deum de Violet Archer (1950) fait un usage non spécifique du titre pour véhiculer l'intention générale de sa mise en musique en trois mouvements de versets du Psaume 104, des Psaumes 13 et 30, et des Apocryphes.